L’usage de PIX doit faire l’objet d’un travail en équipe indispensable tant pour identifier les compétences à faire acquérir aux élèves que pour en prévoir une progressivité intra cycle impliquant l’ensemble des disciplines, ce qui implique la mise en œuvre de parcours de formation identifiés.
Beaucoup d’établissements ont fait le choix de s’équiper d’une classe mobile, c’est à dire d’un lot d’ordinateurs portables connectés (ou non) à l’internet. Car contrairement à ce que semble indiquer sa dénomination, ce n’est pas la classe qui se déplace, mais ce sont les ordinateurs qui viennent dans la classe. Pourtant, ce matériel est souvent sous-utilisé car les enseignants se sentent un peu démunis face aux difficultés de mise en œuvre. Quels dispositifs mettre en place ? Quelles activités ? Quelle fréquence ? Comment limiter les problèmes techniques et tirer une réelle plus-value pédagogique de ce matériel ?
Résoudre les problèmes du quotidien, découvrir, s’approprier et mettre en œuvre dans la classe de nouveaux outils
Première partie de la formation « Parcours numérique » cette formation s’adresse aux personnes qui rencontrent des difficultés dans leur usage du numérique au quotidien, que ce soit dans la classe ou en dehors. L’objectif est d’apporter à chacun une aide individuelle, toutes les questions et demandes seront les bienvenues !
Ainsi des problèmes de connectiques à l’usage d’internet, en passant par la gestion de ses fichiers sur son disque dur, l’usage des clouds, il s’agit dans un premier temps de résoudre les problèmes qui empêchent souvent de progresser en numérique. Dans un second temps, des outils simples, directement utilisables en classe seront présentés et mis en œuvre entre les deux temps de formation.
Les pédagogies dites « actives » semblent pouvoir répondre aux nombreux défis que les enseignants rencontrent dans leur pratique aujourd’hui : plus grande motivation, plus d’engagement, gestion de l’hétérogénéité, différenciation, évaluation positive. Elles sont devenues un pilier de l’apprentissage, car elles développent l’autonomie et la curiosité. L’approche améliore la capacité d’innovation, de résolution des problèmes et de collaborations. Elle permet un apprentissage durable. Elle soutire l’engagement des participants et rehausse de plaisir d’étudier. L’élève devient « acteur » de ses apprentissages.
Faire de l’erreur un « outil pour enseigner », comme le proposait déjà Jean-Pierre Astolfi à la fin du XX siècle, c’est un joli projet. Mais est-ce si facile quand on sait que, malgré tout, on attend de l’élève qu’il « fasse juste » ? Et que faire de ces erreurs qui ne se valent pas toutes ? L’enjeu de cette formation est bien de démêler cet écheveau pour tenter d’y voir clair et d’en retirer des pratiques et des gestes professionnels facilitant l’apprentissage…
La diversité des profils d’élèves accueillis, l’hétérogénéité croissante, et la préoccupation de la réussite de tous les élèves interrogent les pratiques d’enseignement ” traditionnelles ” qui semblent fonctionner de moins en moins avec les « nouveaux ados ». Explorer d’autres façons d’enseigner, plus en phase avec les besoins des élèves d’aujourd’hui, est devenu une nécessité. Pour autant, les injonctions à « faire autrement » et les recettes toutes prêtes ne sont pas non plus une réponse pertinente. C’est par le sens que nous proposerons aux enseignants d’entrer dans de nouvelles manières de faire…
