Jean-Luc Dacheux

Communiquer efficacement à l’oral et à l’écrit

La communication est à la base des relations entre tous les acteurs de l’éducation, y compris les élèves, et la qualité des échanges, qu’ils soient oraux ou écrits, est déterminante pour le climat scolaire. Mais communiquer n’est pas si simple : chacun y met ses affects, sa personnalité, peine parfois à entendre les besoins de l’autre… Les écrits numériques sont venus complexifier encore ces processus. Cette formation se donne pour objectif d’outiller les stagiaires, enseignants et personnels non-enseignants, afin de réussir leurs entretiens verbaux dans le respect de l’interlocuteur et dans un climat de confiance, et de connaitre pour les éviter les limites et les dérives de la communication écrite (et notamment numérique), mais bien sûr aussi ses avantages !
Cette formation s’appuie sur des concepts peu connus, plus puissants que les approches plus traditionnelles de la communication non-violente (qui conserve tout son intérêt) : elle s’appuie notamment sur des concepts issus de l’Analyse Transactionnelle, de la Process Com, et de la linguistique moderne.

Les compétences lexicales au service du « dire, lire, écrire »

Parler, lire et écrire demandent de mobiliser de nombreux automatismes afin de libérer la mémoire de travail pour les tâches de haut niveau (conceptuelles). Ces automatismes concernent au premier plan la maitrise orale et écrite d’un vocabulaire étendu et structuré, des compétences linguistiques à l’orale (construction de phrases riches et correctes) et à l’écrit (syntaxe, orthographe). Ces compétences se construisent dans un double processus : l’acquisition par la mémorisation et l’entrainement d’automatismes de lecture et d’écriture, et la restitution de techniques langagières acquises par la pratique et disponibles rapidement, ce qu’Olivier Houdé appelle « heuristiques » d’écriture ou de langage.

Comment enseigner explicitement les comportements attendus aux élèves

Les comportements des élèves s’observent à la fois dans le contexte des apprentissages (communiquer, coopérer, échanger…) et dans le contexte de la micro-société que constitue la classe (et plus largement l’école). Ces comportements sont tout à la fois dépendants du vécu de l’enfant en tant qu’élève, des valeurs éducatives reçues à la maison, et des attentes des enseignants. Mais au-delà de ces constats, tous les comportements s’apprennent et s’entrainent, dès lors qu’ils sont présentés explicitement aux élèves avec des outils de régulation. Par ailleurs, l’enseignement explicite des comportements est très porteur car il est beaucoup plus efficace de montrer le comportement attendu que de tenter de déconstruire les comportements inadaptés.

Faire classe autrement : vers une pédagogie flexible et collaborative

Spécialement conçue pour les enseignants du second degré, cette formation vise à développer une dynamique collaborative entre enseignants en s’appuyant sur des préoccupations partagées : renforcer l’oral, intégrer le numérique et optimiser le travail de groupe. À travers un juste équilibre entre apports théoriques et ateliers pratiques, cette formation vous permettra d’appréhender des pratiques pédagogiques efficaces et de mutualiser vos savoir-faire pour répondre aux défis de la classe d’aujourd’hui. En deux journées dynamiques et collaboratives, cette formation vous invite à explorer des pratiques pédagogiques innovantes qui susciteront l’engagement de vos élèves.

L’évaluation positive à l’école, au collège et au lycée

Dans notre système éducatif, l’évaluation est devenue un objectif en soi, pouvant générer des stratégies de travail non durables chez les élèves et parfois un sentiment d’inefficacité chez les enseignants. Au cours de cette formation, il s’agira de cerner les enjeux et les contradictions de l’évaluation traditionnelle au collège et au lycée, et de comprendre comment elle peut retrouver son rôle d’outil pédagogique au service des apprentissages et des progrès des élèves. C’est ainsi qu’est définie, depuis 2019, l’évaluation dite « positive », inscrite dans le Code de l’Éducation pour l’enseignement du second degré.

Construire des rapports école-familles harmonieux

L’école du XXI siècle, suivant les évolutions de la Société et les connaissances en sciences de l’éducation, n’est plus celle que les familles ont connue. Afin de leur permettre d’adhérer aux modalités de cette école et de soutenir leurs enfants dans les apprentissages, il est important que les enseignants disposent d’outils permettant de restaurer une coéducation efficace, dynamique et sereine, génératrice de relations constructives et apaisées. Par ailleurs, il importe que les enseignants et personnels d’éducation disposent de connaissances suffisantes de ce qui se joue dans le contexte familial (repères sur la parentalité au XXI siècle).

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